Choisir un vélo électrique en 2025, c’est comprendre l’équilibre entre motorisation, autonomie et usage prévu. Un moteur limité à 250 W et une vitesse maximale de 25 km/h en Europe garantissent le statut légal de VAE. Mais au-delà de cette norme commune, les différences se jouent sur le couple moteur (de 35 à plus de 80 Nm), la capacité de batterie (150 à 840 Wh) et l’adéquation avec votre terrain quotidien. Trois familles dominent le marché : les vélos classiques, les fatbikes et les pliables.
Les vélos électriques classiques : la polyvalence au quotidien
Ils couvrent la majorité des usages, de la ville aux balades péri-urbaines. Leur force réside dans un compromis technique. Un couple de 40 à 50 Nm suffit pour l’urbain plat, mais il faut 50 à 65 Nm pour un relief vallonné et plus de 70 Nm pour les côtes sérieuses ou le transport de charges. L’autonomie, liée à des batteries de 400 à 750 Wh, oscille entre 50 et 120 km selon l’assistance et le terrain.
Leur position de conduite varie : droite et détendue pour un usage confort, plus inclinée sur les modèles sportifs. Les cadres ouverts facilitent l’accès, les fermés privilégient la rigidité. Vous les utiliserez sur routes goudronnées, pistes cyclables et chemins roulants, sans crainte de vent contraire ou de dénivelés. C’est le vélo de ceux qui roulent beaucoup, mais qui veulent rester dans le registre du quotidien.
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Les fatbikes électriques : l’aventure tout-terrain
Avec leurs pneus de 3,8 à 5 pouces, les fatbikes imposent une autre philosophie. Ici, la priorité est l’adhérence. Ces pneus gonflés à basse pression absorbent les irrégularités, filtrent les vibrations et tiennent le cap sur le sable, la neige ou la boue.
La contrepartie est connue : un poids de 25 à 30 kg, une inertie marquée au démarrage et une autonomie réduite malgré des batteries souvent 750 à 840 Wh. Comptez 50 à 90 km selon la difficulté du terrain.
Leur moteur, souvent plus puissant et placé dans la roue arrière, développe 500 à 750 W hors Europe. En usage réglementaire (250 W), c’est surtout le couple supérieur qui change la donne. Certains modèles vont jusqu’à adopter un double moteur avant/arrière. C’est le vélo des explorateurs, mais aussi de ceux qui veulent un sentiment de sécurité sur chaussée glissante. Moins vif, plus lourd, mais d’une stabilité qui inspire confiance.
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Les vélos pliables électriques : la mobilité intermodale
Avec eux, le critère n’est pas la puissance mais la compacité. Poids de 15 à 20 kg, roues de 16 à 20 pouces, batteries de 150 à 400 Wh, autonomie de 20 à 50 km. Ce n’est pas l’outil des longues balades, mais le compagnon des trajets urbains fractionnés.
Le mécanisme de pliage, qui doit résister aux manipulations répétées, est l’élément central. Les meilleurs systèmes réduisent le vélo en bagage en quelques secondes. Cette compacité résout deux problèmes : stockage et transport. Dans un appartement, il prend place sous un escalier. Dans un train ou un métro, il se transforme en simple colis.
Avec un couple moteur limité à 35-50 Nm, ces vélos ne visent pas la performance. Mais ils permettent de relier domicile et transport en commun sans contrainte. Ils séduisent les urbains contraints par l’espace ou les professionnels en déplacements fréquents.
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Motorisation et comportement
La position du moteur change la sensation. Un moteur central au pédalier offre une assistance progressive, naturelle et bien équilibrée, très apprécié sur les vélos classiques de gamme supérieure. Un moteur dans la roue arrière maximise la traction, particulièrement recherché sur fatbikes. Un moteur roue avant existe encore, mais il reste limité en termes d’adhérence et réservé aux modèles d’entrée de gamme.
Transmission et freinage
Le choix est fonction du profil du cycliste. Un dérailleur classique privilégie la performance et la polyvalence. Les moyeux à vitesses intégrées séduisent en ville par leur simplicité et leur résistance aux intempéries. Côté freinage, les freins à disque hydrauliques dominent dès que le poids dépasse 20 kg. Les V-brakes, plus légers et économiques, restent adaptés aux vélos urbains compacts.
Autonomie et consommation réelle
Les chiffres d’autonomie sont toujours donnés dans des conditions idéales. La réalité diffère. Une pente de 5 % multiplie la consommation par trois. Un trajet urbain avec arrêts fréquents peut consommer 50 % de plus qu’un parcours fluide. C’est pourquoi il faut anticiper vos usages : ville, campagne vallonnée, ou sentiers. La bonne autonomie n’est pas celle affichée, mais celle qui reste dans des conditions exigeantes.











