Oui, le vélo électrique est adapté pour la vanlife. Il permet d’explorer les alentours sans déplacer le camping-car ou le van, offre une autonomie moyenne de 40 à 80 km, se recharge grâce à différentes solutions techniques comme un convertisseur 12V/230V ou des panneaux solaires, et se décline en plusieurs formats adaptés aux besoins des voyageurs : classique, pliant ou fatbike. Le choix du modèle dépend surtout de la facilité de transport, du type de terrain fréquenté et de l’autonomie recherchée.
Transport en soute : la solution la plus pratique
Pour la majorité des voyageurs, le transport en soute reste la meilleure option. Le vélo est protégé des intempéries, hors de portée des voleurs et son rangement n’affecte pas le volume de vie. Les systèmes spécifiques permettent de fixer un ou deux vélos électriques grâce à des rails coulissants qui facilitent les manipulations. Selon les modèles, la charge admissible varie entre 30 et 60 kg, ce qui suffit pour deux vélos standards.
Transport sur porte-vélos : les limites à anticiper
Le porte-vélos fixé à l’arrière d’un camping-car ou un fourgon aménagé reste une solution utilisée, mais avec des restrictions. La charge maximale est souvent limitée à 45 ou 60 kg, soit environ deux vélos électriques. Le problème vient surtout du poids unitaire, qui dépasse souvent les 20 kg. Ajoutez à cela la largeur des pneus de certains modèles comme les fatbikes, qui ne passent pas toujours dans les rails, et l’option devient contraignante. De plus, un porte-vélos alourdit l’arrière du véhicule et complique certaines manœuvres.
Les vélos électriques classiques
Ces modèles sont les plus répandus. Ils offrent une polyvalence appréciable, avec un poids de 20 à 25 kg et une autonomie moyenne de 40 à 80 km. L’assistance est limitée à 25 km/h conformément à la réglementation européenne. Cela suffit pour des déplacements urbains, des courses ou des balades sur route et chemins stabilisés.
Leur principal atout réside dans le confort de conduite et la capacité à parcourir des distances autrement fatigantes à vélo classique. En revanche, leur transport demande de l’espace et leur entretien est plus coûteux.
Parmi tous les vélos électriques classiques proposés par Wavy Bikes, l'Engwe P275 SE est de loin le plus adapté : ses pneus classiques rentrent dans les rails de portes-vélos, et les élements électroniques sont certifiés étanches IPX4 : de quoi être serein, même lors de trajets sous la pluie.
Les vélos électriques pliants
Le vélo électrique pliant répond directement aux contraintes de la vanlife. Une fois replié, il occupe un volume réduit, de l’ordre de 80 × 45 × 65 cm, et pèse en moyenne une vingatine de kg, batterie comprise. Il trouve facilement sa place dans une soute, un coffre ou sous une banquette. C'est souvent la solution la plus plébiscitée par les vanlifeurs et camping-caristes, car le vélo est à l'abri des vols.
Son autonomie reste plus modeste, mais largement suffisante pour explorer les environs. Le pliage prend quelques secondes et permet de combiner voyage et mobilité locale sans se soucier de l’espace occupé.
Un modèle répondant parfaitement à ces exigeances est l'ENGWE EP-2 3.0 Boost : compact au possible quand il est replié, batterie longue autonomie et pneus tout terrain : c'est l'allié par excellence des aventuriers nomades.
Les fatbikes électriques
Avec leurs pneus larges de 3,7 à 5 pouces, les fatbikes séduisent les amateurs de terrains difficiles. Sable, boue, neige : ils passent partout. Le volume des pneus joue le rôle d’une suspension naturelle, offrant une stabilité rassurante et un confort surprenant sur chemins accidentés.
Leur défaut majeur reste leur poids, souvent supérieur à 35 kg. Ce surpoids complique leur transport, d’autant que les pneus ne s’adaptent pas à tous les rails de porte-vélos. Leur consommation énergétique est également plus élevée, ce qui réduit l’autonomie réelle.
Cependant, si vous possédez un porte-vélo adapté, le meilleur choix est sans aucun doute l'ENGWE M20 : autonomie longue durée, style inégalé, et ses pneus tout terrains sauront vous emmener partout, là où les vélos électriques classiques s'arrêtent. Parfait pour les surfeurs à la recherche de tranquilité sur la vague parfaite, loin des accès de plage connus de tous.
Les solutions de recharge en vanlife
Recharger un vélo électrique en vanlife n’est plus un problème. Plusieurs solutions existent :
- Aires de services : branchement classique, charge complète la nuit.
- Offices de tourisme : certaines communes proposent des prises gratuites.
- Bornes dédiées : installées sur certains parcours touristiques et pistes cyclables.
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Panneaux solaires : une installation standard est tout à fait capable de recharger vos batteries.
 
Dans le camping-car, le plus courant reste le convertisseur 12V/230V à onde sinusoïdale pure, qui alimente directement le chargeur du vélo. L’usage d’une prise 230V intégrée au véhicule est possible, mais puise dans la réserve d’électricité. Les batteries nomades ou stations électriques autonomes représentent une alternative intéressante.
Optimiser son installation électrique
Pour ne pas être limité, une batterie auxiliaire, reliée au moteur ou non permet de préserver l’autonomie du véhicule. L’ajout de panneaux solaires de 200W ou plus compense efficacement les recharges régulières de vélos électriques. Avec cette configuration, un van peut maintenir une autonomie suffisante pour la vie à bord tout en rechargeant un ou deux vélos.
Un mode de vie plus sobre et mobile
L’association vanlife et vélo électrique incarne une nouvelle mobilité. Le camping-car reste stationné, tandis que le vélo permet d’aller chercher du pain au village, de visiter un site naturel ou de rejoindre un marché local. On passe d’un déplacement massif à un déplacement doux, sans renoncer à la liberté.
Cette philosophie s’inscrit dans une logique de réduction d’empreinte carbone et de minimalisme. Le vélo devient un prolongement naturel du van : plus de proximité avec les habitants, plus d’accès à des lieux isolés, moins de contraintes liées au stationnement.











